Thursday, January 28, 2010

Paris comme l'enfer

L’histoire commence avec une description de ce que nomme Balzac des « physionomies parisiennes ». Dès le début du roman (ou bien de la novelette ?), Balzac focalise sur l’aspect physique de la ville et surtout des habitants. Il décrit les Parisiens comme un « peuple horrible à voir » (209), qui indique tout de suite l’importance chez Balzac du visuel. Le lecteur est jeté dans de longues descriptions et des images complexes et vives qui dominent l’œuvre entière. Balzac revient encore et encore aux visages des gens, et comment Paris a les déformé à travers leurs obsessions de « l’or et le plaisir » (211). L’apparence des Parisiens révèle leurs désirs pour la passion et pour la matérielle chez chaque partie de la population : l’ouvrier, le prolétaire, le commerçant, l’artiste, l’homme des affaires et finalement la femme. Selon Balzac, les aspects visuels de tous ces gens montrent le fait qu’à Paris, ils ne vivent pas, mais plutôt ils meurent.

La mort me mène à l’image du feu dans l’œuvre ; chez Balzac, Paris égale l’enfer, un monde « sans mœurs, sans croyance, sans aucun sentiment » (210). Je me demande pourquoi Balzac voit Paris dans cette manière et s’il y a une relation entre ses opinions de la ville et ses expériences là quand il était jeune. Est-il l’un des Parisiens ? Est-ce qu’il se juge de la même manière ? Est-ce que c’est possible d’avoir de la perspectif sans jugement ? L’enfer est un côté de l’extrême, et je vois la passion et les désirs (tout ce qui Balzac critique chez les Parisiens) comme les forces qui conduisent à l’extrême, donc est-il coupable de mêmes sentiments qu’eux ?

Balzac, « La fille aux yeux d’or » (pages 209 à 225)

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