Un aspect que j’ai trouvé tout au long du roman jusqu’à ce point et l’utilisation d’Emma de son imagination. Dès que son enfance que l’on voit au début du roman, le lecteur comprend qu’Emma a l’idée dans sa tête de ce qu’elle veut et comment elle veut sa vie d’être. Cela est évident quand elle est au couvent et elle lit des romans romanesques et, par conséquent, elle imagine que sa vie peut être comme celle des princesses dans les contes de fées. Néanmoins, à la page 96 il semble qu’Emma voit la réalité de sa vie pour la première fois :
« « -- Pourquoi, mon Dieu ! me suis-je mariée ? »
Elle se demandait s’il n’y aurait pas eu moyen, par d’autres combinaisons du hasard, de rencontrer un autre homme ; et elle cherchait à imaginer quels eussent été ces événements non survenus, cette vie différente, ce mari qu’elle ne connaissait pas » (Flaubert, 96).
Ce qui me frappe dans ce paragraphe et l’utilisation de la phrase « par d’autres combinaisons du hasard ». Il semble qu’Emma croit sa vie d’être à la merci de la chance et que les mauvaises cartes ont été distribuées à elle. C’est-à-dire qu’elle n’a pas du tout de contrôle de sa propre vie et qu’elle ne peut pas se diriger dans la direction dans laquelle elle veut aller. Pour s’occuper de son « destin », elle utilise son imagination dans une tentative d’échapper la réalité et de vivre dans la fantaisie dont elle rêve.
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